Cartes touristiques de Saint-Pierre-et-Miquelon, 975 - Géographie, climat, économie et tourisme

Superficie : 242 km2 ; population (2008) : 7 044 habitants ; densité de population (2008) : 29 habitants / km2.

RELIEF de Saint-Pierre-et-Miquelon, 975

L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon est constitué de deux petits groupes d'îles : dans le sud, Saint-Pierre ; dans le nord, Langlade et Miquelon, ces deux dernières étant reliées par un isthme bas et sablonneux. Le point culminant de l’archipel se situe à 240 m d’altitude. Les îles de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon sont en grande partie recouvertes de terres stériles et de roches porphyriques.

CLIMAT de Saint-Pierre-et-Miquelon, 975

Le climat maritime est relativement doux.

HISTOIRE de Saint-Pierre-et-Miquelon, 975

Saint-Pierre, la capitale où résident plus de 90 p. 100 de la population de la collectivité, est située sur l’île du même nom. Saint-Pierre-et-Miquelon est gouverné par un préfet représentant l'État français et par un conseil général de dix-neuf membres élus pour un mandat de six ans. Les îles sont représentées au Parlement national par un sénateur et un député. En tant que dernière possession française en Amérique du Nord, la collectivité est fortement soutenue sur le plan financier par le gouvernement français. C’est aux environs de 1520 que l'explorateur portugais José Alvarez Fagundes aurait aperçu les îles de Saint-Pierre et de Miquelon. Le premier établissement permanent est réalisé par des pêcheurs français en 1604. En 1713, conformément au traité d’Utrecht, la France cède les îles à la Grande-Bretagne, puis les récupère à la faveur de la signature du traité de Paris en 1763. Trente ans plus tard, au cours de la Révolution française, les îles tombent à nouveau aux mains de la Grande-Bretagne, mais sont définitivement rendues à la France par le traité de Paris de 1814. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, en 1941, les Forces françaises libres (FFL) du général Charles de Gaulle occupent Saint-Pierre et Miquelon. L’archipel devient le territoire d'outre-mer (Tom) de Saint-Pierre-et-Miquelon en 1946, le département d’outre-mer (Dom) de Saint-Pierre-et-Miquelon en 1976 et accède au statut de collectivité territoriale en 1985. En juillet 2003, conformément à la loi de programme pour l’outre-mer, Saint-Pierre-et-Miquelon devient une collectivité d’outre-mer.

ECONOMIE de Saint-Pierre-et-Miquelon, 975

L’activité économique de Saint-Pierre-et-Miquelon repose essentiellement sur la pêche (production de 3 084 t en 2005), notamment la morue. Les principales exportations sont l'accastillage (composants navals), le poisson et le bétail. Le tourisme est également important.

CULTURE de Saint-Pierre-et-Miquelon, 975

Les habitants de Saint-Pierre-et-Miquelon sont pour la plupart les descendants de marins basques et normands qui se sont aventurés dans ces îles dès le xviie siècle.

 Images de Saint-Pierre-et-Miquelon

de Jean-Pierre Castelain et Yves Leroy (Auteur)

 France's Overseas Frontier: Departements Et Territoires D'outre-Mer

This book provides the first ever English-language analysis of France's so-called "confetti of empire," the colonial remnants referred to as "DOM-TOMs"--the départements et territoires d'outre-mer. France shows no signs of relinquishing its remaining overseas outposts which are located from the tropics to the poles--Martinique, Guadeloupe, French Guiana, Saint Pierre, and Miquelon in the western hemisphere, Réunion and Mayotte in the Indian Ocean, New Caledonia, French Polynesia and Wallis and Futuna in the Pacific as well as its claims on Antarctica and several sub-Antarctic islands. France's Overseas Frontier examines the DOM-TOMs in the context of France's colonial history and contemporary politics. It devotes chapters to constitutional change, demographic and economic development, politics, culture and identity, the strategic and geopolitical interests of France in the DOM-TOMs, and the emergence of independence movements in several of the territories. --Ce texte fait référence à l'édition Relié .

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